Nouvelles de Nordiq Canada

Célébrons le Mois national de l’histoire autochtone et la Journée nationale des peuples autochtones

21 Juin, 2024

En juin, nous célébrons le Mois national de l’histoire autochtone et la Journée nationale des peuples autochtones. Il s’agit du moment pour reconnaître la riche histoire, la résilience et la diversité des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

 

Nous avons eu le privilège de nous entretenir avec Sharon Firth. Elle a généreusement partagé son parcours en soulignant l’importance de la représentation autochtone en sport.

 

Sharon Firth, qui fait partie du peuple Gwich’in, est née à Aklavik, dans les Territoires du Nord-Ouest, en 1953. Sharon et sa sœur jumelle, Shirley, ont participé à quatre Jeux olympiques et trois championnats du monde de ski. Ensemble, elles ont remporté 79 médailles nationales et ont fait partie de l’équipe nationale de ski pendant 17 années consécutives. Sharon a été intronisée à l’Ordre du Canada, au panthéon des sports canadiens et au panthéon du ski canadien et elle a reçu le prix commémoratif John Semmelink et le Prix des commissaires du gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, ainsi que la Médaille du jubilé de la reine Élisabeth.

 

Pendant l’entrevue, nous avons abordé comment c’était de grandir à Aklavik, survivre aux pensionnats autochtones, le programme Territorial Experimental Ski Training Program, représenter le Canada et la communauté autochtone, redonner à la communauté et la vie après le ski compétitif.

 

Écoutez l’entrevue (en anglais seulement)

 

Bio de Sharon Firth

 

 

« Les systèmes actuels dans lesquels nous vivons sont fondés sur le génocide et le nettoyage ethnique des peuples autochtones de l’Île de la Tortue. Nous devrions nous en rappeler en vivant notre vie quotidienne. Les pensionnats et les externats autochtones sont de mon époque, plusieurs de mes amis ont connu la rafle des années 60 et des enfants sont toujours arrachés à leur famille et communauté dans ce que nous appelons le Canada. Il faut aussi penser à la façon dont cela affecte les enfants qui commencent à pratiquer un sport, et plus particulièrement un sport dominé et dirigé par des personnes qui ne leur ressemblent pas et ne partagent pas les mêmes valeurs culturelles. Il y a de nombreuses organisations et compétitions de sport autochtones et des compétitions dans lesquelles les jeunes autochtones se sentent plus confortables. » – Sharon Firth